C'est la discpline hippique la plus simple au point de vue règlementaire et même s'il arrive parfois qu'un partant soit pénalisé (chagement de ligne, etc.) c'est plutôt rare comparativement au pénalités pour allure irrégulière au trot. En outre, les risques de chute dans les courses de plates sont beaucoup moins élevés que dans les disciplines de saut d'obstacles. Sur le papier donc, le tiercé de plat semble être une discipline tiercé de premier choix pour les parieurs. Et pourtant, malgré ce portait idyllique, nous allons voir que les courses de plats sont tout aussi difficile à pronostiquer.

Analyses des statistiques des tiercés de plat

Nous avons analysés toutes les courses de tiercé courues au cours des 11 dernières années (2008 à 2019) et nous avons rassemblés une partie de ces informations dans le tableau suivant. Ce tableau contient le nombre course totale de tiercé de plat, le rapport moyen tiercé ordre et désordre, la topologie facile / difficile des arrivées des tiercés (présence de favori sans tocard à l'arrivée = course facile, présence de tocard à l'arrivée = course difficile).

On a donc tout juste 34 % de courses dite "faciles", c'est à dire une proportion très similaire avec ce qu'on peut observer au niveau des typologies des arrivées des courses de tiercé d'obstacles. Comment expliquer ce fait alors que la discpline est normalement plus simple et moins sujette aux aléas des courses hippiques (chutes, disqualifications, pénalités etc.) ?
Tout simplement parce que les courses de tiercé de plat sont des courses à handicap ! En équilibrant les chances de victoire de chaque partant d'une course de plat, les handicapeurs rendent ainsi plus complexe la réalisation d'un bon pronostic tiercé de plat, ce qui a pour conséquence d'augmenter le montant des rapports moyens, traduisant ainsi la complexité sous-jacentes des courses de plat. Même si cela encourage le néophyte à parier (plus les rapports sont élevé et plus les joueurs ont tendance à occulter la complexité du pari au profit de la chance de gagner, il suffit de regarder la masse des enjeux sur le quinté par exemple pour comprendre ce phénomène), les parieurs avancès eux se retrouvent donc avec un véritable casse-tête quand vient le moment de faire leurs pronostics.